Outsider est un mot anglais pour lequel on peut trouver deux définitions sur internet :

Une personne qui n’appartient pas à un groupe particulier.

Un concurrent dont on pense qu’il a peu de chances de réussir.

Personnellement, je vois l’outsider comme un individu que personne n’annonce gagnant, mais qui au final crée la surprise.

Le jour où j’ai découvert ce terme, j’en suis devenu fan.

Accepter d’être outsider

Si j’aime autant ce terme, c’est déjà parce que je me considère moi-même comme un outsider.

Quand je me suis lancé dans l’entrepreneuriat à 19 ans, sans avoir fait d’études, sans réseau et pratiquement sans argent, les gens autour de moi ne donnaient pas cher de ma peau.

À cette époque-là, je ne connaissais pas le terme outsider. Je savais juste que je voulais prouver qu’on pouvait s’en sortir même si personne ne nous prend au sérieux.

J’étais tellement obsédé par cette idée que je faisais presque exprès de me rendre le challenge encore plus compliqué, pour que la victoire n’en soit que plus belle.

Cette volonté de prouver était tellement forte que j’ai fini par réussir ce que j’avais entrepris.

Sauf qu’étrangement, je n’ai pas ressenti ce à quoi je m’attendais une fois réussit. Au contraire, j’ai ressenti une forme de vide. Ce que je faisais n’avait plus vraiment de sens, je n’avais plus cette petite flamme qui me poussait à me dépasser.

Ma position d’outsider me manquait.

Et le seul moyen que j’avais de le redevenir, c’était de me lancer dans un nouveau challenge encore plus ambitieux. Alors c’est ce que j’ai fait et c’est là que la petite flamme est revenue.

Jusqu’à ce jour, je subissais cette position d’outsider. J’en voulais aux autres de ne pas croire en moi et je ne comprenais pas comment faire de ma différence une force.

Ne pas rentrer dans un moule peut être difficile à accepter selon son environnement et son âge. Mais avec le temps, on finit par comprendre que c’est une des plus grandes forces qu’on puisse avoir.

Parce que c’est justement en ne comprenant pas les règles qu’on peut renverser le jeu.

Malheureusement, encore beaucoup de personnes essayent de rentrer dans des cases qui ne leur correspondent pas. Ils finissent par en être exclus et se sentir seuls.

Avec cette marque Outsiderz, je veux faire prendre conscience à certains qu’ils ne sont pas seuls et que c’est par leur différence qu’ils peuvent tirer leur plus grande force.

Les outsiders sont le futur

Globalement, j’ai toujours eu une admiration pour les outsiders.

J’ai toujours préféré voir gagner des sportifs ou des équipes dans l’ombre de champions. M’intéresser aux entrepreneurs qui ont réussi à partir de rien, ou tout simplement parler avec des gens qui ont quelque chose de différent.

D’ailleurs, si on regarde bien au niveau de l’entrepreneuriat et du sport, les plus grandes réussites viennent justement d’outsider. Ces personnes qui partent de rien ou ceux avec une ambition et une créativité débordante.

Parce que oui, pour moi, un outsider n’est pas nécessairement quelqu’un qui part de rien. On peut être outsider parce que son ambition est tellement grande et sa façon de voir les choses tellement différente que le monde extérieur n’y croit pas.

Elon Musk n’est pas né dans une favela, pourtant c’est un outsider. Quand il s’est lancé à la conquête de l’espace, très peu de personnes croyaient en lui et le prenaient au sérieux. Aujourd’hui beaucoup disent qu’il fera partie des personnalités qui marqueront à tout jamais l’humanité.

Mais si j’aime autant les outsiders, ce n’est pas seulement parce que je les trouve fascinants. C’est aussi pour l’impact qu’ils créent sur les autres.

Un outsider sait ce que c’est de partir d’en bas, alors quand il réussit, il a souvent tendance à «renvoyer l’ascenseur». Et même lorsqu’il ne le fait pas consciemment, sa simple réussite donne de l’espoir à beaucoup de personnes.

Et aujourd’hui, dans un monde de plus en plus pessimiste, avoir des modèles de réussite auxquelles les gens puissent s’identifier est fondamental à mes yeux.