Le réseau social pour les futurs entrepreneurs

mindself

Un réseau social.

Voilà comment je présente Mindself. Sauf que très régulièrement, je me dis que je ne devrais peut-être pas le présenter comme ça.

Pourquoi ?

Parce que Mindself n’est pas vraiment un réseau social.

*stupeur dans la salle*

Alors attention, je ne mens pas en disant que c’est un réseau social. On retrouve bien toutes les fonctionnalités d’un réseau social classique :

Fil d’actualité, messagerie privée, s’abonner à d’autres membres… Bref tout y est sauf l’algorithme ultra sophistiqué qui pousse à l’addiction. 🙃

Si je dis que ce n’est pas un réseau social, c’est parce que le coeur de ce projet n’est pas d’en être un.

Le coeur de Mindself c’est de permettre à n’importe qui de devenir entrepreneur.

Apprendre l’entrepreneuriat

La première fois que j’ai réellement entendu parler d’entrepreneuriat, c’est à 19 ans quand j’ai lu le livre «Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études».

Je n’ai pas fait la Business School en vogue à Paris ni lu «Monter sa microentreprise pour les nuls – 3e édition».

Non, j’ai appris l’entrepreneuriat en me lançant et en fouillant internet à la recherche de contenu gratuit. Oui, je suis plutôt fier d’appartenir à cette génération d’entrepreneurs «pirates». 🏴‍☠️

De ceux qui ont appris l’entrepreneuriat sans vraiment cadre ni de règle.

À l’époque, se lancer comme ça dans l’entrepreneuriat était un peu «folklorique». Mais depuis, les choses ont pas mal changé en matière d’entrepreneuriat et d’apprentissage en ligne.

L’arrivée des opportunistes

Formations en ligne, cours certifiés, workshop, bootcamp, ebooks, masterclass…

Depuis quelques années apprendre sur internet s’est démocratisé et ce marché intéresse de plus en plus de monde. À la fois du côté de ceux qui veulent apprendre, que ceux qui veulent «transmettre».

Les guillemets sont importants.

Le problème dans cette histoire, c’est que l’entrepreneuriat a toujours plus ou moins fait rêver et fantasmer. Encore plus ces derniers temps avec la crise mondiale et l’état actuel du marché du travail.

Alors forcément, cette situation ne pouvait que créer une brèche pour faire entrer de nouveaux acteurs : les opportunistes.

Des vendeurs de rêves qui ont commencé à polluer internet de leurs formations en ligne pour apprendre l’entrepreneuriat. Ou plutôt, pour apprendre à gagner beaucoup d’argent sans effort.

Alors comme la naïveté est un business très lucratif, cette catégorie d’opportunistes ne fait que grandir et place ceux qui savent bien parler d’entrepreneuriat au second plan.

Mais comme si ça ne suffisait pas, une deuxième catégorie d’opportunistes a récemment vu le jour. Des opportunistes qui ont pu obtenir de l’aide d’un allié de taille et inatendu : l’État.

En voulant bien faire, l’État a créé le CPF (Compte Personnel de Formation), mais par manque de contrôle, ce dispositif a ouvert une autre brèche dans laquelle beaucoup se sont engouffrés.

Beaucoup de «formateurs» ont pu donc profiter de ce dispositif pour vendre des formations hors de prix financés par l’État lui-même.

D’un côté les vendeurs de rêves et de l’autre les formateurs de luxe qui dénaturent ce qu’était à la base l’apprentissage en ligne.

Ce que je présente là n’est évidemment que la partie négative d’un tableau bien plus grand. Il existe beaucoup de bon contenu sur internet et de personnes bien intentionnées.

Mais le problème est là : quelqu’un qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat peut rapidement se retrouver perdu face à l’immense quantité de contenu disponible. Et c’est bien connu, l’incompréhension et le doute mènent bien souvent à l’inaction.

Proposer quelque chose de différent

Peut-être que ça commence à se voir, mais je ne suis ni un grand fan de ce qui se fait actuellement en matière de formation en ligne, mais je le suis probablement encore moins en ce qui concerne le système éducatif traditionnel.

Je pourrais en parler des heures, mais pour le bien de tout le monde je vais m’abstenir.

Parce que parler pour parler, c’est bien, mais ce n’est pas ça être entrepreneur. Pour moi, être entrepreneur c’est avant tout se montrer responsable face à ses situations qu’on ne trouve pas logiques ou normales.

C’est pour moi l’essence même de l’entrepreneuriat.

C’est justement cette frustration qui a été le moteur pour créer Mindself. Plutôt que de râler dans mon coin, j’ai décidé de réfléchir et d’agir pour proposer quelque chose de différent.

Ma vision, la voici :

L’éducation doit être le plus accessible possible et internet est justement un outil incroyable pour casser bon nombre de barrières.

Ensuite, les codes de l’éducation classique ne devraient jamais être ceux d’internet. Internet permet de créer une nouvelle façon d’apprendre, pas reprendre ce qui se fait en dehors. C’est pour ça que beaucoup de personnes disent ne pas arriver à apprendre sur internet, parce que beaucoup de contenus reprennent les codes d’un modèle qui ne fonctionne pas sur internet.

Internet a toujours été là pour casser les codes et l’apprentissage doit en fait partie.

Pour finir, je vois l’entrepreneuriat comme un moyen de reprendre du contrôle sur sa vie.

Un adolescent n’a pas le choix du système éducatif, un jeune qui sort des études a généralement un choix très restreint de ce qu’il peut espérer, une personne en entreprise ne décide pas de son environnement de travail.

Bref, la voie classique qu’on nous apprend à l’école nous mène à des situations où l’on peut subir le monde extérieur. Tout n’est pas tout rose dans l’entrepreneuriat, mais c’est un domaine qui offre au moins plus de liberté dans ses choix.

Je n’ai pas demandé la permission à qui que ce soit pour devenir entrepreneur. Demain, je peux voyager à l’autre bout du monde tout en travaillant. Je peux choisir avec qui je travaille et dans quelles conditions.

Je suis libre quoi. Et c’est justement ce qui fait fantasmer beaucoup de gens à propos de l’entrepreneuriat, parce que finalement, tout le monde aspire à être libre.

Voilà pourquoi j’aime autant les sujets comme l’entrepreneuriat, l’apprentissage et internet. Parce que je vois en eux un moyen de faire bouger les lignes. Un moyen de redistribuer certaines cartes.

C’est la raison pour laquelle Mindself est le projet qui me tient le plus à coeur.

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