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Le site de rencontre pour jeunes entrepreneurs

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Annonce du premier confinement, mars 2020.

Comme tout le monde, je passe mon temps sur les réseaux sociaux pour suivre l’actualité et voir les différentes réactions.

Le temps passe et je découvre quelque chose dont je n’avais pas encore pris conscience.

La plupart des gens ont beaucoup de mal à travailler de chez eux et beaucoup vivent assez mal l’isolement.

Moi, ça va.

En même temps, ça fait 5 ans que je travaille de chez moi. Alors quand ma grand-mère me demande si ce n’est pas trop dur le confinement, je rigole en lui disant que ça ne change pratiquement rien à mon quotidien.

Au début, cette situation me fait plutôt rire. Mais au bout d’un moment, je commence à me poser des questions, si ma situation depuis ces dernières années est «normale».

Je réalise que je ne connais pratiquement aucun entrepreneur, mis à part mes clients en freelance.

Jusque là, ça ne m’avait pas réellement dérangé. J’étais concentré sur le fait de trouver des clients, mais je n’ai jamais réellement cherché à avoir un réseau.

Il faut dire que je suis plutôt introverti, pas fan de LinkedIn et… j’habite dans une ville qui ne respire pas l’entrepreneuriat.

Se faire un réseau d’entrepreneurs

Quand j’ai décidé de me bouger pour commencer enfin à me faire un réseau, j’ai d’abord fait quelques recherches sur internet pour trouver des collectifs d’entrepreneurs et des sites qui me permettrait de trouver des entrepreneurs dans ma ville.

Résultat décevant.

Il n’existait pas vraiment de site, mis à part LinkedIn, qui permettait de trouver rapidement d’autres entrepreneurs par localisation.

Alors j’ai commencé à regarder les espaces de coworking disponibles dans ma ville. Là j’ai eu instantanément un coup de chaud. 🥵

Des prix aux alentours des 200€ par mois en moyenne.

Je ne m’attendais pas à des prix aussi élevés.

Mais comme je ne trouvais pas de solutions sur internet, je me suis décidé à prendre un abonnement. Une fois arrivé sur place, je me rends compte qu’il n’y a finalement pas autant d’entrepreneurs de ce à quoi je m’attendais.

L’ambiance n’est pas mauvaise, mais ça ne respire pas l’entrepreneuriat.

Alors je décide d’arrêter au bout d’un mois.

Comme le problème n’est pas résolu, je refais une recherche plus approfondie sur internet pour trouver d’autres solutions. Là je découvre l’application Shapr.

Je trouve le principe plutôt cool. Une sorte de Tinder pour le networking.

Je m’inscris et je commence à découvrir des profils. Très rapidement, je me rends compte que le positionnement de l’application ne me correspond pas.

Beaucoup de profils qui se ressemblent. Des personnes la quarantaine passée, à la recherche de clients et très esprit LinkedIn…

En gros, pas ce que je cherchais.

J’étais plus attiré par quelque chose de moins formaté, plus jeune.

Ce qui se rapprochait le plus de ce que je cherchais était des événements/apéro pour entrepreneurs. Le problème ? Quasiment tous ces événements étaient à Paris.

L’écosystème entrepreneurial français

Quand on parle d’entrepreneuriat en France, 90% du temps il est question de Paris.

Que ce soit en termes de siège social, de pépinière de startup, d’événements, etc.

Les choses commencent à évoluer dans d’autres villes de France, mais l’activité dans ces villes reste à des années-lumière de celle de Paris.

Alors quand on est entrepreneur et qu’on veut se donner toutes ses chances de réussir, il faut habiter à Paris. C’est malheureux, mais c’est comme ça.

Sauf que tout le monde n’a évidemment pas envie d’habiter Paris.

Alors beaucoup de gros talents se retrouvent à ne pas jouer avec les mêmes armes que ceux de la capital à cause de leur localisation.

Et tout le monde le sait, une personne talentueuse sans un bon réseau aura beaucoup de mal pour aller loin.

Ça, je l’ai compris avec le temps.

Non pas que je me considère comme un talent, mais j’ai compris qu’il existe un plafond de verre lorsqu’on n’a pas le réseau qu’il faut pour passer un niveau.

Peut-être que ça commence à se voir, mais je n’aime pas quand les combats ne sont pas équilibrés. Et encore une fois, internet est un outil incroyable pour redistribuer un peu les cartes.

Créer un écosystème en ligne

Comme je l’ai dit un peu plus tôt, quand je suis tombé sur l’application Shapr, j’ai beaucoup aimé l’idée. C’est le positionnement qui ne m’a malheureusement pas convaincu.

Tout était trop formaté LinkedIn.

Je voulais quelque chose de plus détente et cool. Alors j’ai eu l’idée de créer un site de rencontre réservé aux jeunes entrepreneurs.

J’ai décidé d’appeler ce projet DeuxCafés.

Comme le nom l’indique, mon idée était de créer quelque chose qui pousse les utilisateurs à se rencontrer physiquement. J’ai beau être fan du digital, il y a des choses qui ne se remplacent pas.

Je voulais aussi créer des profils avec des renseignements moins «conventionnels» et aussi trouver un moyen original de mettre en contact les utilisateurs.

En plus d’un système de matching qui associe des attentes particulières à un café précis (exemple le café Doppio pour trouver un associé), j’ai intégré des fonctionnalités de réseau social (fil d’actualité, publications, groupes privés…).

Je voulais permettre aux utilisateurs de se rencontrer facilement, mais aussi recréer un écosystème en ligne qui respire l’entrepreneuriat.

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